3
Le fils de douze ans de l’Adjudicateur

14790 E.G.

 

Agandre fut fondée à un emplacement difficile d’accès, niché entre les turbulences d’une nébuleuse ombrageuse et éloigné des grandes routes commerciales interstellaires. Sur un plan social, Agandre aurait dû devenir un monde érémitique coupé des étoiles de l’Ulmat qui l’entouraient, mais son climat tempéré et ses réserves d’eau abondantes en firent un refuge assez plaisant pour que ses attraits compensent son isolement. Pendant les vingt-deux premiers millénaires qui suivirent sa colonisation, Agandre resta un monde libre, convaincu d’être à l’abri des problèmes de l’univers. Un tel paradis attirait la loyauté, la convoitise et l’envie de la population de l’Ulmat qui revendiquait sa possession ; mais son insularité lui permettait de se tenir à l’écart des intrigues politiques « locales ».

Il y a de cela neuf millénaires, un bouleversement imprévisible balaya la Constellation de l’Ulmat. En 5643 E.G…

Toutes nos études mathématiques de la société gandrienne révèlent l’existence d’une chaîne-dilemme Esfo-Nafin stable lors de son annexion par la force au premier Empire, à l’origine d’une sensation de viol exprimée en tant que négation de sa vulnérabilité.

L’exploitation de cette chaîne-dilemme permet de pronostiquer dans un siècle…

 

Étude de la Surveillance Code recherche Rapport Orange-4 Sites propices à un événement Réac-Chaos contraint

Version du 37v/08m/14642a à 7h78i

Auteur : CronCom

 

 

En tant que fils de l’Adjudicateur de l’Ulman d’Agandre, Eron Osa alors âgé de douze ans avait l’Alcazar d’été à son entière disposition. Il usait de ce privilège pour entamer avec les imprudents des conversations apparemment anodines dont il dissimulait soigneusement la finalité. Il déguisait ses questions indiscrètes sous un vernis d’innocence. Il n’était pas animé de mauvaises intentions mais intrigué par les rapports amoureux entre les hommes et les femmes et par les rapports politiques entre les Gandriens et les ressortissants des autres mondes. Plus important encore, il désirait apprendre qui parmi ses pairs serait admis dans une grande école. Il n’en avait jamais fréquenté une seule à son goût, ce qu’attestaient ses nombreuses expulsions. C’était d’ailleurs pour cette raison que son père lui avait engagé un précepteur.

Par cette journée ensoleillée il était assis dans la salle de détente et plongé dans une discussion animée avec quatre frappeurs de monnaie, des Hasanis qui n’auraient jamais daigné adresser la parole à quelqu’un de son âge s’il avait appartenu à leur peuple. Mais leur vaisseau venait de se poser sur ce monde et ils ne voulaient pas risquer de froisser le fils de l’Adjudicateur de l’Ulman avec lequel ils avaient des affaires à traiter. Pour garder à l’esprit qu’il n’était qu’un enfant, ils faisaient maintes allusions à des événements qui n’avaient aucune signification pour quelqu’un d’aussi jeune. Tenir des propos qu’il n’assimilait pas leur permettait de ne pas se sentir humiliés outre mesure par son âge, sans se douter qu’Eron avait déjà prélevé dans leurs paroles les pièces maîtresses d’un puzzle que nul n’était censé pouvoir reconstituer. Il était bien plus perspicace qu’ils ne le supposaient.

Pourquoi une compagnie de transport hyperspatial à bas prix décidait-elle brusquement de se doter de nouveaux berceaux d’appontage à l’hyperstation d’Agandre quand la politique gandrienne consistait depuis toujours à isoler dans la mesure du possible cette planète du reste de l’Ulmat et, surtout, du commerce interstellaire qui faisait battre le cœur de ce secteur au même rythme que celui de l’Empire ? Pour des raisons d’emplacement, une telle opération ne serait jamais rentable. Eron Osa l’avait relevé bien avant d’établir un lien avec son père.

Son père qu’il surveillait depuis des années, tant parce qu’il était taciturne et impénétrable que par ressentiment. S’il se tenait constamment informé de la vie amoureuse de ce vieux satyre, il prenait grand soin de ne rien révéler à sa mère. Il savait que son géniteur aurait alors découvert qu’il l’espionnait, avec des conséquences pour lui apocalyptiques. Eron Osa se serait vu contraint de boucler ses valises avant d’être banni vers Ultime Étoile sans le moindre subside.

Un jour, juste dans l’axe du micro espion d’Eron, son père s’était violemment querellé avec Mélinesa, sa maîtresse, au sujet des péchés auxquels un adulte était censé renoncer. Eron en avait été fasciné, ne serait-ce que parce qu’elle était nue. Mais quand son père était brusquement sorti des appartements de la jeune femme, tel un malappris, sa colère avait terrifié Eron. Celui qui avait une arme n’avait pourtant plus de raisons de s’emporter ! Plus grave encore : l’« honneur » stupide de son père lui interdisait de retourner présenter des excuses. Quel butor ! Sans rien demander à personne, Eron avait rédigé une supplique pour implorer le pardon de Mélinesa en se faisant passer pour son père, un pli qu’il avait porté à la faveur de la nuit et lâché entre deux boutons de roses stellaires, à un emplacement où la jeune femme ne pourrait manquer de le trouver lors de son habituelle promenade matinale. Avant de décamper le plus rapidement possible. Il s’était découvert un don d’adulte (soigneusement dissimulé) pour les tournures de phrases romantiques.

Eron était follement amoureux de la belle Mélinesa. Elle lui avait autrefois donné un baiser sur le front, une des rares fois où il avait pu approcher d’elle (lors d’une réception officielle), et elle lui avait souri sans seulement se douter qu’il savait. À partir d’une telle tocade, il n’y avait qu’un pas pour contrefaire l’électrosignature « infalsifiable » de son père au bas de toutes ses fadaises… qui vaudraient à son père une nuit imméritée de folle passion destinée à sceller leur réconciliation. Veiller à ce que l’auteur de ses jours se conforme à des règles de conduite irréprochables envers les femmes était son devoir. Eron croyait en la rédemption poétique de la grossièreté et estimait que l’honneur pouvait aller au diable.

Mais il fut sidéré – pour ne pas dire ébahi – d’apprendre par ces Hasanis que son père acceptait des pots-de-vin. Un Gandrien qui se laissait soudoyer par des suppôts de l’Empire ! C’était inconcevable. Osa Junior pria les frappeurs de monnaie de l’excuser, s’inclina bien bas, sortit en se faufilant entre les tentures et erra ensuite sans but dans le labyrinthe de couloirs tendus de voiles de l’Alcazar, en dansant d’un tapis rampant à l’autre tout en prenant soin de ne pas se rapprocher à plus de quatre pas des autres promeneurs pour ne pas enfreindre les règles de politesse les plus élémentaires.

Un long circuit qui lui laissa le temps de réfléchir, avec son fam réglé sur une assimilation rapide. Il était confronté à une affaire d’honneur familial compliquée. Il ne put déterminer la conduite à suivre qu’au terme d’une veille complète. Il se pencha une dernière fois sur la question après être arrivé au Champ des Athlètes, où il fit des allers et retours tant qu’il n’eut pas trouvé le courage de passer aux actes. Revenu à l’Alcazar, il caressa le « kick » glissé dans son holster secret, l’étui que son père lui avait offert pour son cinquième anniversaire. Tout Gandrien mâle se serait senti nu, sans son arme et son caleçon, deux accessoires qu’il eût été obscène de laisser voir à quiconque. Il attendit donc d’être seul dans un couloir pour vérifier sa charge, afin de ne choquer personne mais fermement décidé à réclamer des comptes à Osa Senior.

Un pas latéral plein de souplesse lui fit quitter les tapis rampants pour le rapprocher de sa destination, un vaste boxarium où le personnel de l’Alcazar restait en communications ultraondes avec les étoiles. Un régisseur le conduisit vers un niveau subdivisé en petites alcôves puis attendit poliment qu’il en eût choisi une. Être le fils de l’Adjudicateur ne lui permettait pas de gagner le cœur du palais sans une escorte ; tels étaient les protocoles subtils d’Agandre, même s’ils se travestissaient parfois en privilèges accompagnant les honneurs.

Le box était décoré de vols d’oiseaux messagers au bec écumant, des volatiles velus importés par les premiers colonisateurs de ce monde. Une réplique d’une telle créature se dressait au centre des lieux, en équilibre sur une grande patte chromée, prête à pondre une capsule personnelle scintillante. Mais ce n’était pas à une distance interstellaire qu’Eron voulait envoyer son message. Il désirait simplement joindre son père dans la tour qui surplombait ce réduit. Il n’eut qu’à faire un geste pour que la réplique fasse reposer son poids sur l’autre patte et révèle ainsi une visiplaque.

« Mon père », répondit-il à une question non formulée.

Le dispositif n’avait pas besoin de codes ou d’informations supplémentaires. Il l’avait identifié et déduisait le reste.

Osa Senior manifesta aussitôt son irritation.

« Eron, Eron… Je t’ai dit que nous recevrons une réponse avant demain. Cette école acceptera ta candidature… Ton précepteur, qu’il soit béni, a fait le nécessaire. Pourquoi n’es-tu pas avec lui ?

— Il m’a donné des devoirs.

— Et tu fais autre chose ?

— J’ai terminé. Je dois impérativement vous voir, père. Sans attendre.

— Je prépare une rencontre très importante, Eron. Désolé. »

Eron resta silencieux pendant qu’il dressait l’interminable liste des points faibles de son père. Lequel devait-il utiliser pour être admis dans son bureau ?

« Je me suis renseigné sur Vanhosen, père. Ce n’est qu’une école au rabais. Elle n’a rien qui pourrait me séduire. Je veux fréquenter un meilleur établissement. Je n’irai pas là-bas ! »

Osa Senior se figea. « Tu iras ! Tout ça, ce sont des bêtises. Toi et tes histoires ! Viens ici tout de suite ! Sans perdre un inamin ! Je n’ai pas de temps à gaspiller ! »

Quand Eron ressortit du box, l’intendant qui l’avait accompagné dans le boxarium recevait déjà de nouvelles instructions. Le fils désobéissant de l’Adjudicateur n’était plus libre de décider de ses déplacements… autrement dit du lieu où il irait ensuite. Ce fut en souriant qu’il suivit son « gardien » vers la plate-forme du lévitateur puis qu’il prépara ce qu’il dirait à son père pendant que le verticule les emportait sans à-coups vers les hauteurs de l’édifice.

Il n’avait pas l’intention de parler d’études mais de félonie, ce qu’il ferait sitôt en sa présence. Il aborderait immédiatement ces questions capitales qu’étaient la probité et les dessous-de-table ! Son précepteur avait bien développé ses capacités. À seulement douze ans, il se sentait de taille à remporter n’importe quelle joute philosophique… surtout quand le point de vue de son interlocuteur était moralement indéfendable. Celui qui se sentait déshonoré par la conduite de son géniteur ne devait pas le garder pour lui !

Osa Senior faisait les cent pas à côté de son bureau et il pivota vers eux dès qu’ils entrèrent. Il n’avait pas terminé sa volte-face qu’il s’avançait déjà et renvoyait l’intendant du regard. Nul ne dit mot. Son statut interdisait à quiconque de prendre la parole avant lui. L’Adjudicateur Osa devait donner l’exemple. Ce qu’il fit en se lançant dans une tirade ayant pour thème l’éducation et la nécessité de fréquenter une bonne école. Tenter de l’interrompre eût été inutile. Il alla même jusqu’à infliger à son fils la description des démons aux crocs acérés qui guettaient les enfants peu studieux.

« Ce sera Vanhosen ! Toutes les dispositions ont été prises ! Je pourrais t’envoyer à l’école ici même, à Agandre. Est-ce que ça te plairait ? »

Osa Senior avait fait mouche et Eron en frissonna. Il ouvrit la bouche pour répondre…

Mais il fut pris de vitesse. « Je t’ai inscrit à la meilleure école de Mowist ! Mowist est le centre le plus important de l’Ulmat, notre liaison avec l’Empire. Par l’Espace, mon fils, il te faudra payer tout au long de ta vie les erreurs que tu commets maintenant ! Et les erreurs peuvent handicaper à tout jamais quelqu’un, lorsqu’elles ne sont pas fatales ! Si tu ne reçois pas une éducation digne de ce nom pendant qu’il en est encore temps, tu seras réduit à la mendicité et à l’infamie avant d’être devenu un homme ! »

Eron se sentait humilié mais surtout en colère. Ne pas avoir pu lancer une riposte qui eût permis d’esquiver cet assaut verbal le mettait hors de lui. Oui, son père était exaspérant !

« Vanhosen est le furoncle de la Galaxie ! rétorqua-t-il sur un ton à la fois menaçant et geignard. C’est si j’y fais mes études, que je devrai l’expier toute ma vie ! J’en garderai des flétrissures jusqu’à ma mort. »

Il soutint un regard furibond. Comment pourrait-il aborder le sujet qui avait motivé sa venue et lancer son attaque ?

Surtout quand sa repartie stupide incitait son père à reprendre ses divagations. Si Eron ripostait, il avait conscience de perdre du terrain à chaque engagement. Les panoplies qui décoraient les murs semblaient se gausser de lui, car il s’agissait des armes qui avaient autrefois permis à l’Empire d’annexer Agandre. Il aurait pu porter son coup bas – révéler ce qu’il avait appris sur ces malversations – mais passer d’une simple divergence sur le choix d’une école à une accusation de haute trahison eût été une escalade disproportionnée. Quelque chose empêchait certains mots de sortir de sa bouche… la peur.

Il opta pour une tactique moins risquée et se contenta de tourner Vanhosen en dérision. Il compara cette école à Kerkorian… un crochet du gauche inattendu qui fit mouche. Ah ! son père tituba et il en profita pour vanter les mérites du rival de Kerkorian, le Lyceum de Sublime Sagesse. Un crochet du droit. Un autre coup au but. Surexcité, Eron le travailla au corps ; il utilisa son fam pour débiter une longue liste d’établissements ayant une bien meilleure réputation que les plus réputés de Mowist, une étude effectuée avec soin. Dans une Galaxie comptant trente millions de systèmes stellaires colonisés, il était toujours facile de trouver mieux. Il réussit à dénigrer Vanhosen au point de rendre cette institution comparable à une maternelle pour bambins préfamiques.

« Entendu, entendu », dit un Osa Senior bien plus conciliant. Il baissa les yeux sur la petite silhouette de son fils, perplexe. « Te serais-tu intéressé à tous ces établissements ? Tu aurais effectué une étude digne de ce nom ? Tu m’en vois sidéré ! » Du sarcasme. « Oui, il est indéniable qu’il existe de bien meilleures écoles. Mais elles sont également bien plus chères. Même t’envoyer à Mowist réclamera un sérieux effort financier. Es-tu conscient du nombre d’individus qui vivent et meurent sur le monde où ils ont vu le jour pour la simple raison qu’ils n’ont pas les moyens de le quitter ? Tu te plains de ton fam… Tu dis que c’est de la “camelote”, morveux arrogant… Mais sais-tu combien m’a coûté cette “camelote” ? Et sais-tu ce que je devrai débourser pour t’envoyer étudier ailleurs afin que… Oh, et puis zut ! Tu iras à Vanhosen. Et… (autoritaire) tu auras intérêt à bien te tenir, sinon… je te tordrai le cou ! Maintenant, hors d’ici ! »

Ce fut pendant ce discours qu’Eron comprit pourquoi son père avait accepté des pots-de-vin. Il avait eu besoin d’argent pour financer ses études ! Les enfants coûtaient encore plus cher aux hommes que leurs maîtresses ! Cette révélation ébranla Eron, qui en resta sans voix. Il ne pouvait toutefois s’avouer vaincu.

« Je n’irai pas à Vanhosen ! »

Il était au bord des larmes, autant qu’il était possible de l’être sans s’en sentir profondément humilié. Par la suite, il ne se souviendrait pas d’être sorti du bureau de son père, d’avoir emprunté le verticule puis loué un glisseur pour aller s’isoler dans les collines, car il ne prêta attention à son environnement qu’après s’être perdu dans les vestiges d’un lointain passé.

Il avait laissé l’appareil de location quelque part en contrebas. Il ordonna à son corps endolori de ne pas ralentir et ce fut en courant qu’il atteignit le point le plus élevé d’un déflecteur de vent croulant, les cheveux hérissés par une brise régulière. Rien ne lui paraissait pour l’instant raisonnable. Les ruines surplombaient d’une cinquantaine de mètres une pente abrupte qui plongeait vers une vallée inondée de soleil large de plusieurs centaines de kilomètres. Victime de vingt-cinq siècles de négligence, le mur se trouvant sous ses pieds avait perdu toute solidité. Des fragments avaient disparu dans le vide qui attendait le reste depuis un millénaire.

Son fam l’informa des risques d’accident sous forme d’une superposition d’images lumineuses, la vision d’un corps déséquilibré par une rafale qui provoquait un éboulis. Au temps jadis, il aurait été saisi par le vent et emporté au loin ; les siècles de décrépitude avaient fait perdre à ce déflecteur la capacité de canaliser et d’amplifier la brise pour l’accélérer en ouragan. Cette ruine avait autrefois servi à alimenter une centrale électrique, la solution gandrienne aux conséquences de l’effondrement désormais quasi oublié de l’Empire. Celui qui était privé de l’énergie de la fusion pouvait toujours se rabattre sur celle des forces de la nature.

L’enfant réagit à retardement à l’avertissement de son fam et s’arrêta enfin. Mais contenir son énergie intérieure se révélait impossible. S’il restait à l’endroit où il se trouvait, il sautillait sur place et sa chemise claquait au vent. Il regardait la vallée. L’Alcazar se perdait presque dans l’immensité verte de la forêt. Il ne discernait que des fragments de la tour qui communiquait avec les étoiles, à travers la brume. Il voyait sur la gauche des traces d’effacement, là où une ancienne cité s’était autrefois étalée… avant que le Temps ne se ravise à son sujet. Il était toujours décidé à défier son père. Ne pas aller à Vanhosen était devenu pour lui une question d’honneur.

En parler à sa mère eût été impossible. Et révéler à Mélinesa ses désirs les plus profonds relevait du domaine des rêves. Aucun de ses amis n’aurait compris. Il ne pouvait se fier qu’à son précepteur, ce qui le bouleversait car nul Gandrien n’eût fait des confidences à un étranger. Mais Eron avait malgré tout confiance en lui. Ce n’était pas comme s’il avait vu en Murek Kapor un ami. Il ignorait ce qu’il était, ou qui il était… mais il le savait préférable à n’importe quelle école qu’il avait fréquentée à ce jour.

Il n’aurait même pas pu dire où il vivait – quelque part dans la Vraie Ville qui pourvoyait aux besoins de l’Ulman de l’Alcazar derrière les collines – parce qu’il n’avait jamais eu besoin de connaître cette information. Mais la simple pensée de s’y rendre incita son fam à lui fournir un plan et des images. Ah, Kapor possédait un appartement à proximité du Parc Sacré ! Dans une tour noire. Et il pourrait l’atteindre peu après la tombée de la nuit.

Psychohistoire en péril, I
titlepage.xhtml
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_000.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_001.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_002.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_003.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_004.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_005.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_006.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_007.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_008.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_009.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_010.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_011.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_012.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_013.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_014.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_015.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_016.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_017.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_018.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_019.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_020.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_021.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_022.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_023.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_024.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_025.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_026.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_027.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_028.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_029.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_030.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_031.html
Kingsbury,Donald-Psychohistoire en peril, I(1991).French.ebook.AlexandriZ_split_032.html